Le bonheur de seconde classe ou la vision du canari
Libre de souci, ce n’est qu’en cage que vit le canari,
qu’on le délivre, et hop! il tombe sous la cravache
du grand air!
Son coeur est attaché par un chainon au chapeau mou
d’un chef qui le nourrit. Sa vie dépend
des bonnes grâces du propriétaire. On lui donne parfois
un jour de libre, la liberté, elle, le flagelle, l’état de liberté
met en péril sa sécurité!
S’il ne dépend de personne, il a très mal,
tout autre être, est pour le canari consolation,
musique, sérénité. Il n’y a sur sa cage que cette citation
de Hadrien : “L’obéissance allège l’amertume.”
Cet humilié, cet écorché, ouvre-lui la porte de sa cage
et il te haïra en tirant de sa gorge ces cris désespérés :
“J e n’ai plus la force de retourner en cage et j’en mourrai peut-être!
Laisse-moi captif! Laisse-moi dans ma cage! Vivre en dépendance,
c’est vivre sans soucil”
Libre de souci, ce n’est qu’en cage que vit le canari,
qu’on le délivre, et hop! il tombe sous la cravache
du grand air!
Son coeur est attaché par un chainon au chapeau mou
d’un chef qui le nourrit. Sa vie dépend
des bonnes grâces du propriétaire. On lui donne parfois
un jour de libre, la liberté, elle, le flagelle, l’état de liberté
met en péril sa sécurité!
S’il ne dépend de personne, il a très mal,
tout autre être, est pour le canari consolation,
musique, sérénité. Il n’y a sur sa cage que cette citation
de Hadrien : “L’obéissance allège l’amertume.”
Cet humilié, cet écorché, ouvre-lui la porte de sa cage
et il te haïra en tirant de sa gorge ces cris désespérés :
“J e n’ai plus la force de retourner en cage et j’en mourrai peut-être!
Laisse-moi captif! Laisse-moi dans ma cage! Vivre en dépendance,
c’est vivre sans soucil”